D’ici 2030, les bâtiments tertiaires devront réduire leur consommation énergétique de 40 %. En parallèle, les exigences réglementaires se multiplient, les occupants sont de plus en plus sensibles à leur confort, et la transition écologique devient un impératif stratégique.
Dans ce contexte, l’Internet des Objets (IoT) s’impose comme un accélérateur de transformation pour le bâtiment. Mais concrètement, que permet l’IoT dans un bâtiment ? Quels sont ses avantages ? Et pourquoi est-il devenu un standard incontournable pour le tertiaire, le résidentiel collectif ou les collectivités ?
Elsa, cheffe de produit chez Adeunis, nous partage son retour d’expérience terrain.
L’un des grands atouts de l’IoT, c’est sa capacité à transformer rapidement et à moindre coût un bâtiment existant en un environnement connecté, pilotable et optimisé. L’IoT s’installe sans câblage, sans génie civil, et sans interrompre l’usage du bâtiment.
Cela en fait un allié naturel de la rénovation énergétique, notamment dans les écoles, immeubles tertiaires, logements collectifs, bâtiments publics, où les contraintes de travaux sont fortes.
Contrairement aux technologies filaires classiques, l’IoT se déploie sans travaux lourds.
Beaucoup ! Avec quelques capteurs bien placés, on peut par exemple :
Tout cela se fait automatiquement, ou via des alertes reçues sur une plateforme métier.
Complètement. Le décret tertiaire impose une réduction progressive de la consommation énergétique dans les bâtiments tertiaires de plus de 1000 m2 : -40 % d’ici 2030, puis -50 % d’ici 2040, puis -60 % d’ici 2050.
Or, aucune optimisation de la consommation n’est possible sans données fiables et continues permettant de comprendre où l’on consomme, quand, et pourquoi. Les capteurs IoT sont faits pour ça en permettant de :
Les capteurs IoT permettent aussi de cibler les bons leviers (horaires de fonctionnement, ventilation, chauffage, etc.) pour réduire ses consommations énergétiques et de justifier les efforts engagés en évaluant l’impact réel des actions correctives.
Oui, l’IoT est utilisé pour analyser la qualité d’air intérieur. Il est même indispensable dans certains contextes. Par exemple, dans les écoles ou les établissements recevant du public, la réglementation impose un suivi du taux de CO₂, indicateur direct du besoin de renouvellement d’air.
Un capteur CO₂ IoT permet non seulement de mesurer en temps réel, mais aussi de déclencher une alerte ou d’activer automatiquement une ventilation si nécessaire.
L’installation des capteurs IoT est assez simple, c’est justement leur force. Un capteur se pose en quelques minutes sur un mur ou un équipement, sans percer, sans tirer de câble. Il fonctionne sur batterie pendant plusieurs années.
La configuration peut se faire :
Résultat : un temps de mise en service réduit, une installation non intrusive et une autonomie pouvant dépasser 10 ans selon le cas d’usage.
« L’installation et la configuration ne prennent que quelques minutes. »
Il existe aujourd’hui plusieurs réseaux de communication longue portée spécialement conçus pour l’Internet des Objets (IoT). Leur rôle : transmettre les données des capteurs vers une plateforme métier, de façon fiable, sécurisée et souvent à très faible consommation d’énergie.
Le choix du réseau dépend de plusieurs critères :
Voici un panorama des technologies les plus utilisées dans les bâtiments connectés :
Réseau | Infrastructure requise | Avantages | Sécurité / Contrôle | Coût d’exploitation | Cas d’usage |
---|---|---|---|---|---|
LoRaWAN public | Aucune (réseau opéré par Orange, Netmore…) | Aucun équipement à installer sur site, couverture nationale ou régionale, faible coût d’abonnement. | Basée sur l’opérateur | Faible (abonnement léger) | Peu de capteurs à déployer Déploiement sur plusieurs sites répartis sur une zone étendue |
LoRaWAN privé | Gateway(s) à installer sur site | Autonomie complète, meilleure maîtrise des données, sécurité renforcée, grande capacité de capteurs | Maîtrise totale | Modéré (investissement initial) | Nombre important de capteurs à déployer Déploiement à l’échelle d’un bâtiment |
NB-IoT / LTE-M | Aucune (réseau cellulaire, SIM intégrée) | Connectivité cellulaire native, pas de réseau local requis, roaming possible | Très bonne couverture, roaming | Variable (abonnement cellulaire) | Site isolé, déploiement à l’international |
Elles sont transmises à une plateforme métier comme Citron, Advizeo, Synox… ou directement dans une GTB.
Ces données deviennent :
Par exemple, un capteur détecte une température élevée dans une zone → l’application envoie une alerte → le gestionnaire vérifie l’état du chauffage → il ajuste la consigne à distance.
Dans certains cas, l’action est automatique : si le CO₂ dépasse un seuil, la ventilation s’active sans intervention humaine.
Mieux encore, on peut :
Oui, c’est l’un des grands avantages de l’IoT moderne : l’interopérabilité. Les capteurs Adeunis utilisent des protocoles standardisés, ce qui les rend compatibles avec la plupart des systèmes de gestion technique du bâtiment (GTB), plateformes cloud et outils métier.
Voici comment ça fonctionne concrètement :
Ces deux capteurs illustrent la philosophie de l’IoT : des capteurs autonomes, simples, mais capables d’activer de grands leviers de performance.
Parce que l’IoT c’est bien plus qu’un outil de mesure. C’est un levier stratégique pour :
C’est l’outil idéal pour faire des bâtiments connectés des acteurs actifs de la transition énergétique.
« L’IoT donne aux gestionnaires les moyens d’agir, sans attendre une rénovation globale. Il s’intègre à l’existant, s’installe en quelques heures, et génère un retour sur investissement rapide. »
06/06/2025
d’expertise pour vous accompagner, du diagnostic à la mise en œuvre de votre solution
d’objets connectés vendus parmi notre gamme complète de capteurs multi-réseaux IoT
Inscrivez-vous à notre newsletter !
Votre adresse e-mail est uniquement utilisée pour vous envoyer notre newsletter ainsi que les informations relatives à notre entreprise. Vous pouvez vous désinscrire à tout moment à l’aide du lien inclus dans chaque email.